Mise en œuvre de l'Appel à l'action en faveur de la lutte contre le racisme, de l'équité et de l'inclusion au Commissariat à l'intégrité du secteur public du Canada

En tant que le commissaire à l'intégrité du secteur public, je dirige une micro-organisation qui est responsable du régime de dénonciation externe du secteur public fédéral et qui soutient les discussions ouvertes sur la dénonciation. Notre travail continue de contribuer à ce que les milieux de travail soient sains et productifs dans l'ensemble du secteur public fédéral et à la création d'un environnement dans lequel les fonctionnaires se sentent à l'aise de se manifester lorsqu'ils voient quelque chose de mal.

Une partie essentielle de ma responsabilité envers les employés du Commissariat consiste à maintenir leur participation aux discussions et à veiller à ce que de différentes perspectives soient encouragées, reçues et valorisées. Le ton est donné par tous nos dirigeants et il est entretenu dans toute notre organisation. Malgré notre petite taille, j'ai nommé différents hauts fonctionnaires dans les rôles de champions et de présidents de comités sur des sujets cruciaux comme la diversité des sexes et l'inclusion, le multiculturalisme et la santé mentale. Ces personnes communiquent avec les employés tout au long de l'année, lors des réunions du personnel, des activités internes et en ce qui concerne les initiatives et les occasions d’apprentissage pour tous les fonctionnaires fédéraux.

Pour répondre à l'Appel à l’action en faveur de la lutte contre le racisme, de l’équité et de l’inclusion, nous avons examiné les résultats du Sondage auprès des fonctionnaires fédéraux de 2020. Avec un taux de participation final de plus de 97 % de nos employés, les résultats du sondage ont fourni un excellent aperçu de nos réalisations et de nos défis en 2020. En ce qui concerne les efforts de lutte contre le racisme, par exemple, la grande majorité des employés ont déclaré qu'ils se sentaient à l'aise de parler du racisme en milieu de travail sans crainte de représailles et qu'ils étaient à l'aise de partager leurs préoccupations sur les questions liées au racisme en milieu de travail avec une personne en autorité. Certains employés ont indiqué que la formation et la sensibilisation au racisme étaient un domaine à améliorer. En réponse directe aux résultats du sondage et en tant que mécanisme de sensibilisation, le Commissariat exige désormais que les employés suivent un minimum de trois heures par an de formation de sensibilisation aux préjugés ou au racisme.

Le Commissariat s'est engagé à offrir un environnement sûr où les discussions ouvertes sur le racisme, l'équité et l'inclusion sont encouragées. Lors des réunions régulières du personnel, j'ai abordé des sujets qui peuvent avoir une incidence sur le travail des employés ou les toucher personnellement. Je n'hésite pas à parler d'événements actuels liés à la race, comme la découverte de tombes d'enfants sur des sites de pensionnats, et je continuerai à mener des conversations franches sur des sujets similaires. Il importe que les employés sentent que leur voix est entendue et que leurs opinions sont prises en compte lorsque l'équipe de direction prend des mesures pour maintenir et améliorer un milieu de travail positif, exempt de racisme et de discrimination.

(La version originale a été signée par)

Joe Friday
Commissaire à l’intégrité du secteur public

Ottawa, Canada
31 août 2021